[ Pobierz całość w formacie PDF ]
.La tâche est noble, les moyens rudimentaires.— Mais il faut absolument essayer ! dit Paul Benden, en serrant les poings.12Priorité absolue fut donnée au projet de Kitti Ping, auquel travaillèrent tout le personnel médical disponible, les vétérinaires et leurs apprentis, Sean et Sorka compris, par équipes se relayant nuit et jour.Quiconque possédait quelques notions de biologie ou de chimie ou quelque expérience des techniques de laboratoire était automatiquement réquisitionné ; ceux qui avaient des doigts déliés étaient employés à la préparation des plaques, et les convalescents récemment brûlés par les Fils surveillaient les moniteurs.Kitti, Fleur du Vent, Bay et Pol établirent le code génétique des dragonnets de feu.Ce n’étaient pas des créatures terriennes, mais leur structure biologique ne s’avéra pas trop différente.— Nous avons bien réussi avec les chiroptéroïdes de Centauri Un, dit Pol, et leur code génétique était à base de silicium.Il fallut jongler avec les emplois du temps afin de trouver assez de monde pour combattre les Fils au-dessus des régions habitées.On instaura un roulement de quatre équipes, afin que chacun puisse se détendre, se reposer ou s’occuper de sa concession – mais certains spécialistes passaient outre et il fallut leur donner l’ordre de dormir.On prévoyait d’autres doubles Chutes : le trente et unième jour après la Première Chute, les Fils balaieraient le camp de Karachi et la pointe de la péninsule de Kahrain ; trois jours plus tard, une autre suivrait un corridor allant de Kahrain à la concession de la rivière Paradis, tandis qu’une autre passerait au-dessus de la mer, au large de la province de Cibola.Encore trois jours et une dangereuse double Chute frapperait la concession de Boca et les épaisses forêts du Bas-Kahrain et de l’Arabie, où poussait la seule essence indispensable pour étayer les puits de mine au camp Karachi et au lac de Drake.Ezra passait des heures dans la cabine abritant le module les reliant à l’ordinateur central du Yokohama, fouillant les histoires militaires et navales à la recherche d’un moyen quelconque de combattre la menace.Il cherchait aussi, avec beaucoup moins d’optimisme, des équations qui permettraient peut-être d’altérer l’orbite de la planète.Ainsi, on éviterait les Chutes au prochain passage.Mais dans l’immédiat, l’orbite de Pern était déjà semée d’une profusion de spores, et il fallait assumer le danger.Il faisait aussi des comparaisons avec des données du programme de Kitti.Il attendait également la transmission des données de la sonde.Kenjo effectua encore trois missions.Les jauges du Mariposa baissaient très peu à chaque voyage, et on le complimenta de son économie.— Ma parole, on dirait que tu le fais marcher aux gaz d’échappement ! disait Drake.Kenjo hochait modestement la tête sans répondre.Mais il se félicitait de n’avoir pas transféré toutes ses réserves à Honshu.Bientôt, il serait obligé d’y faire appel pour continuer à aller dans l’espace.Nulle part ailleurs il ne se sentait aussi pleinement vivant.Chaque fois, il rapportait des informations utiles.On découvrit que les Fils voyageaient sous forme de spores dont l’enveloppe extérieure brûlait en entrant dans l’atmosphère, libérant une capsule intérieure.À 15 000 pieds de la surface, ces capsules s’ouvraient, et il s’en échappait des rubans, dont certains trop fins pour survivre en altitude.Mais, comme tout le monde le savait au Terminus, il n’en restait encore que trop.Une Chute étant prévue sur la Grande Ile au Jour 40, Paul Benden ordonna à Avril Bitra et Stev Kimmer de revenir au Terminus.Stev demanda s’il devait rapporter des métaux, et Joël Lilienkamp fut trop heureux de lui en fournir toute une liste.Aussi, quand ils arrivèrent avec quatre traîneaux bourrés de lingots jusqu’au toit, personne ne leur reprocha leur longue absence.— Je ne vois pas Avril, remarqua Ongola comme on déchargeait les lingots aux entrepôts.Stev le regarda, un peu surpris.— Ça fait des semaines qu’elle est revenue.Elle n’a pas signalé son retour ? demanda-t-il, jetant un coup d’œil sur les pistes où le soleil faisait briller la coque du Mariposa.Ongola secoua lentement la tête.— Tiens, c’est bizarre ! Le regard de Stev s’attarda sur le Mariposa, juste assez pour qu’Ongola le remarque.— Peut-être qu’elle a été dévorée par les Fils !— Elle, peut-être, mais pas le traîneau, répliqua Ongola, sachant qu’Avril chérissait trop sa petite personne pour s’exposer à un danger.On va ouvrir l’œil.Les prévisions de Chutes étaient affichées partout et constamment remises à jour ; on les rayait des listes dès qu’elles étaient passées, et on annonçait les trois suivantes, pour que tout le monde puisse prévoir son emploi du temps une semaine à l’avance.Avril ne pouvait pas être restée dix minutes au Terminus sans être avertie des dangers des Fils.Ongola se rappela qu’il devait enlever la puce de guidage du Mariposa dès que Kenjo atterrirait ; il savait exactement ce qu’avait fait le pilote spatial pour économiser le carburant, et nul autre ne devait le découvrir, surtout pas Avril Bitra.— Où veux-tu que je travaille maintenant que je suis rentré, Ongola ? demanda Stev avec un grand sourire.— Demande à Fulmar où tu seras le plus utile, Kimmer.Le soir de son retour, Avril ne s’était pas attardée au Terminus.Son talent préféré – la navigation spatiale – n’était pas très demandé pour l’instant.Avant qu’on ait remarqué sa présence, elle avait redécollé dans un traîneau bourré de vivres et de matériel.Elle atterrit sur les hauteurs rocheuses surplombant la concession Milan, d’où elle avait une bonne vue sur le Terminus et, encore plus important, sur les pistes d’atterrissage illuminées où le Mariposa reviendrait se poser.Elle passa les premières heures de la matinée à ériger au-dessus du toit de siliplex de son traîneau une ombrelle en plaques métalliques dérobées au Terminus.Autant prendre toutes les précautions possibles contre cette pluie mortelle.En milieu de matinée, elle avait camouflé son campement, et elle braqua le télescope du traîneau sur son objectif.Elle assista au retour de Kenjo.En écoutant tous les canaux disponibles sur son unité comm, elle parvint à découvrir le but de sa mission et son succès limité.Les jours suivants, elle commença à se sentir en sécurité dans sa cachette.À cause des vieux volcans, tout le trafic aérien empruntait des couloirs situés à droite et à gauche.Le matin, l’ombre du plus grand pic tombait sur sa retraite, comme un immense doigt pointé sur elle.Elle en avait la chair de poule [ Pobierz całość w formacie PDF ]

  • zanotowane.pl
  • doc.pisz.pl
  • pdf.pisz.pl
  • luska.pev.pl
  •